Sexualité: mes 7 bonnes résolutions pour la rentrée

le 06/09/2024 à 18:58

Sexualité : mes 7 bonnes résolutions pour la rentrée

Je me bichonne

Prendre soin de soi, c’est commencer à se faire du bien moralement pour se réapproprier son corps. « Bien sûr, ce n’est pas un long fleuve tranquille. On peut être parfois en désaccord avec son image. La solution, explique la psychosexologue, c’est d’arriver, à travers des petits gestes, des attentions à son encontre, à être plus bienveillante avec soi. » Et c’est à la portée de toutes. Le secret, selon elle, est de se faire plaisir en prenant du temps pour reconnecter son corps aux multiples bonheurs de la vie et de solliciter ses cinq sens : « Une balade en pleine nature, où vous êtes bercée par le vent et les sons qui vous entourent, un plat savoureux, une douche ou un bain parfumés, une crème appliquée sur la peau permettent peu à peu de se sentir exister, d’être plus vivante et maîtresse de son enveloppe corporelle. Donc, plus ouverte aux plaisirs de la sexualité. »

J’oublie mes complexes

Faire fi de ses petites imperfections, s’accepter telle que l’on est ? Plus facile à dire qu’à appliquer. « Pourquoi ne pas essayer alors de les regarder comme des particularités faisant partie de notre identité et non comme des tares ? » propose-t-elle. Elles ne vont pas disparaître comme par magie. « Et si l’on focalise en permanence sur ses prétendus défauts, dans le feu de l’action, on va instinctivement développer des stratégies de dissimulation pour se cacher et risquer de gâcher l’instant, alors qu’il faudrait, au contraire, laisser parler ses ressentis, lâcher prise et s’ouvrir au plaisir. » D’autant que le partenaire n’a en général que faire de ces complexes. « Lui est avant tout concentré sur ce qui lui plaît et l’excite dans cette femme qu’il tient dans ses bras et ne se préoccupe absolument pas de ces considérations physiques. »

J’arrête de me poser des questions

Et que dire de ces pensées parasites qui empêchent d’être à 100 % avec l’autre ? « Tout l’art consiste alors dans le fait de chasser ces multiples questions du quotidien pour se recentrer sur l’instant présent afin de le vivre pleinement », précise la psychosexologue. Exit les détails de logistique interne comme les factures, le compte en banque, le rendez-vous professionnel à planifier ou encore le ménage qui laisse à désirer… « Ecrivez tous vos tracas sur un papier, mettez-le au congélateur, ils seront gelés », conseille-t-elle. On s’accorde une pause, l’heure est à la perte de contrôle et, de fait, à l’érotisme : « La sexualité est l’un des seuls endroits où, en tant qu’adulte, on peut encore jouer, ne pas correspondre à une image sociale, mais tout simplement être une femme libre, déchargée du quotidien. »

Je reconnais mes atouts

Naturellement, les femmes sont plus souvent dans le jugement et la remise en question de leur apparence physique et de leurs attraits psychiques. Et des qualités, tout le monde en possède ! Encore faut-il les reconnaître. « Pourquoi être toujours en guerre avec son corps, maintenir un sentiment de combat, alors qu’il est tellement plus constructif de répertorier ses atouts, d’en prendre conscience pour s’envoyer des ondes positives, de trouver un chemin plus harmonieux et de doper sa confiance en soi ? » insiste Alexandra Hubin. Il ne faut pas oublier que ce qui crée en premier l’attirance sexuelle, c’est un tout, ce que l’on dégage, et non les mensurations ou les particularités physiques : « On n’est pas forcément un top model, mais on a un regard qui pétille, des qualités de cœur et d’esprit, et des attraits uniques à chacune pour plaire et séduire. »

Je suis seule, et alors ?

Calme plat, morne plaine ? Qui n’a pas, un jour, connu une traversée du désert sentimentale ? Si l’on se pose en victime, si l’on en fait toute une histoire, le risque de se replier et de se morfondre en criant à l’injustice et à la malchance est inévitable. « C’est le moment ou jamais, au contraire, de prendre du temps pour soi, de recharger les batteries et de profiter de cet état de fait », relativise-t-elle. Une liberté qui n’empêche en rien de jolies rencontres sexuelles ou non. « Une histoire d’un soir quand l’alchimie opère et que l’envie est réciproque ou avoir un “sexfriend” dans un contexte amical, tendre et ludique, ou un nouveau cercle d’amis s’amuser, tout est permis, à condition de se protéger, bien sûr. On profite, on change d’horizon sans se projeter ni viser le grand amour. »

J’apprends à me découvrir en solo

Et partant du principe que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, c’est l’occasion de s’octroyer de petits ou de grands frissons en solo. « La voie royale pour prendre du plaisir quand on veut et comme on veut. Et cela permet, en plus, de mieux se connaître en agissant avec bienveillance. Il est inutile de se forcer. Si les émotions ne sont pas rendez-vous, on arrête », précise-t-elle.

Je le guide doucement sur le chemin des préliminaires en duo

C’est la sensualité qui donne de la couleur et de la magie à la sexualité. Et rien de tel que les caresses et les préliminaires pour progressivement augmenter l’excitation et intensifier la relation. Parfois, on aimerait que notre partenaire en use et en abuse ou s’y prenne un peu différemment. Les envies aussi peuvent changer et se focaliser sur d’autres parties du corps.

Attention toutefois aux injonctions et aux conseils trop directs. « On peut tout à fait le verbaliser, souligne Alexandra Hubin, et attirer son attention sur ce que l’on apprécie particulièrement avec des gémissements, une respiration plus forte, une main qui guide la personne avec douceur quand elle ne prend pas le bon chemin. » Finalement, faire l’amour n’est surtout pas une mécanique bien huilée avec un mode d’emploi à suivre à la lettre. Cela évolue et diffère au rythme des moments de vie, des ébats, des rencontres, et ce n’est jamais linéaire.

Date de dernière mise à jour : 06/09/2024

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