le 27/08/2024 à 19:35
Si le jeu quotidien de France 2 Tout le monde veut prendre sa place reviendra à l'antenne le lundi 9 septembre (après la fin des Jeux paralympiques), les premiers enregistrements avec son nouvel animateur, Cyril Féraud, ont déjà eu lieu. Et quoi de mieux pour se sentir à son aise dans une émission créée et animée par d'autres que d'y apporter quelques modifications ?
Cyril Féraud n'a pas failli à cette règle. Prenant la suite de Jarry, qui a quitté le programme pour se consacrer à son spectacle après une seule année de présentation, l'ex-animateur de Slam a tout de suite pris les choses en main. Lors d'une conférence de presse le 25 juin dernier, il a déclaré : « Ce qui m'a aidé, c'est d'insuffler les nouveautés, c'est comme ça que j'ai aussi mis ma patte dans les premières émissions. »
À nouveau décor, nouvelles questions !
Alors, quels éléments changeront à la rentrée ? Le décor, d'abord, qui sera « très lumineux, très grand ». Avec, pour corollaire, la possibilité d'accueillir « davantage de public ». Cyril Féraud y voit un avantage de taille : « On a un public plus grand pour mettre l'ambiance. » L'habillage à l'écran prend aussi un coup de neuf. « On a refait une partie de l'habillage des questions, très coloré aussi », indique le nouveau chef du jeu.
Par ailleurs, Cyril Féraud a importé de Slam une de ses marques de fabrique : il chante le générique, nouveau et entêtant, dont il se dit « très fier ». « Tout le monde, tout le monde, tout le monde veut prendre sa place » est non seulement devenu le générique de l'émission, mais aussi un leitmotiv repris par le public lors des enregistrements. De même pour les « jingles » : « À la fin de la journée, ça devenait un gimmick qui a très bien fonctionné dès la première émission. »
Surtout, le jeu en lui-même subit des transformations. Cela commence par les questions, plus nombreuses. « Pour la mécanique, on va poser davantage de questions aux candidats, explique Cyril Féraud. En manche une, on a ajouté une question pour tous. » Soit trois « questions pour tous » au total. Pour l'animateur, cela « permet d'avoir encore plus de suspense, encore plus de jeu pour les téléspectateurs et d'avoir un peu moins d'égalité ».
La manche deux voit aussi son nombre de questions augmenter, avec deux nouvelles venues. Ce qui donne trois questions « duo » au lieu de deux, et trois questions « carré » au lieu de deux. L'objectif est de « vraiment tester les connaissances des candidats sur le thème qu'on va explorer ».
La finale et le champion, objets de toutes les attentions
Parfois, la nouveauté consiste aussi à reprendre de vieilles recettes. C'est ce qu'a décidé le nouveau maître de cérémonie pour la finale du jeu. « Historiquement dans Tout le monde veut prendre sa place, il y avait six questions pour le champion et six questions pour le finaliste. Cela avait été réduit à cinq. Nous allons réinjecter cette fameuse question qui soulevait le débat. À mon avis, les téléspectateurs vont être contents, parce que là aussi, en finale, cela crée de la nouveauté », se réjouit Cyril Féraud.
« Avant les tournages des premières émissions, raconte l'animateur, je me suis baladé sur Twitter, Instagram ou Facebook pour lire des milliers de commentaires de téléspectateurs. Ils regrettaient tous le fait qu'une question ait été enlevée en finale. » Un « travail de fourmi » apprécié par Alexandra Redde-Amiel, la directrice des divertissements et des jeux de France Télévisions.
Sur les réseaux sociaux, Cyril Féraud a aussi parfois lu que « le champion est privilégié » puisqu'il « choisit son adversaire en cas d'égalité ». Pour corser l'affaire, l'animateur propose donc de « mettre des petits coups de pression et d'ajouter des petits twists ».
« Au bout de dix-huit ans de quotidienne », rappelle celui qui n'oublie pas que l'émission fut d'abord portée par Nagui (2006-2021), puis par Laurence Boccolini (2021-2023) et Jarry (2023-2024), « je trouve que c'était important pour créer de la nouveauté ».