Rémi Camus sort de l'eau, après dix heures de nage !

Le 03/09/2018 à 12:05

La Nouvelle Info N°1

R. Camus sort de l'eau, après dix heures de nage depuis Leucate, sur la plage des Chalets.

 

Rémi Camus est arrivé à Gruissan, venant de Leucate, tout seul, comme il le fait depuis plus de deux mois et demi, par la mer, nageant environ entre neuf et dix heures par jour. Son objectif est ambitieux, simple, actuel mais ô combien complexe à mettre véritablement en place. Il lance un cri d'alerte sur la présence colossale des déchets dans toutes les mers du monde. Pour ce faire, il aurait pu prendre un bateau, depuis Dunkerque, passant par Gruissan, pour arriver à Monaco… Il aurait pu prendre le train ou, pire encore, l'avion pour arriver à Nice… Non, lui, il a choisi de se jeter à l'eau, de se lancer dans le grand bain en reliant Dunkerque à Monaco par la mer et sans assistance.

Il est arrivé par un bel après-midi d'été, après ses dix heures de nage, et s'est «posé» sur la plage des Chalets, devant Le Paparazzo et à deux pas du pôle nautique où Jérôme Serny l'a accueilli en compagnie de Sergio Gonçalves, responsable de l'antenne Aude de Surfrider Foundation Europe. Il y a plusieurs siècles, les croisés partaient vers la Terre Sainte guerroyer ; aujourd'hui, un homme seul s'investit dans une action d'éclat pour lutter contre la présence de déchets, et principalement ceux liés au plastique dans les mers du monde. Rémi Camus n'est pas parti à l'autre bout du monde, il n'a pas voulu mettre une touche d'exotisme dans son aventure, il a surtout voulu montrer que les déchets dans la mer sont sous nos pieds, sur nos plages, dans nos eaux de baignade, et nous sommes tous concernés. Il se déplace en totale autonomie, tracte en nageant une planche portant son matériel, sa nourriture et sa tente, car le soir venu, il bivouaque sur la plage de la station étape. Il profite de ces moments forts pour partager avec le public et les responsables locaux, municipalités, clubs de sport nautique… Rémi Camus a une seule motivation ancrée au plus profond de lui : «Éduquer, éduquer, éduquer !».

Il aura parcouru 2 650 km et, surtout, il est allé à la rencontre des gens, de tous ces estivants qui ignorent ou feintent d'ignorer les risques liés à la pollution de l'eau.

Questions / Réponses

Aucune question. Soyez le premier à poser une question.
  • 1 vote. Moyenne 5 sur 5.

Commentaires