Meurtre conducteur de bus: La défense conteste la version officielle

le 31/08/2020 à 10:37

 

 

Le 10 juillet dernier, le conducteur de bus Philippe Montguillot est décédé après avoir été violemment agressé à un arrêt, à Bayonne (Pyrénées-Atlantique). L'un de ses agresseurs, un jeune homme de 22 ans sera entendu par la justice ce mardi 1er septembre.

«C'est mon client qui a été violemment agressé le premier», assure l'avocat du jeune suspect Thierry Sagardoytho à France Bleu Pays basque. A la veille de l'audience devant le juge d'instruction, l'avocat défend une autre version des faits qui se sont produits le 5 juillet.

LA VERSION DE LA DEFENSE

A 19h05 ce jour-là, le chauffeur Philippe Montguillot a arrêté son véhicule après avoir repéré quatre hommes qui n'avaient pas de billets de transports et de masques. Un échange tendu a alors commencé. Selon l'avocat de la défense, Philippe Montguillot aurait alors asséné un coup de tête à l'un des hommes. Le suspect aurait ensuite répliqué en rouant de coups le chauffeur du trambus, dont la tête se serait cognée violemment au sol.

Les deux avocats de la défense Thierry Sagardoytho et Frédérique Dutin reconnaissent la gravité de ces coups, mais veulent que l'ensemble des circonstances de l'incident soient étudiées par la justice. «La réalité n'est pas ce qui se dit sur la place publique», affirment-ils, à l'appui des images de vidéosurveillance.

Transporté au centre hospitalier de Bayonne, Philippe Montguillot a été diagnostiqué en état de mort cérébrale. Il est finalement décédé après cinq jour de coma.

Son meurtrier présumé a été mis en examen pour «homicide volontaire». Deux autres suspects sont visés par des accusations de «non-assistance à personne en danger».

Questions / Réponses

Aucune question. Soyez le premier à poser une question.
  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Commentaires