Les préservatif gratuits en pharmacie concernera aussi les mineurs

le 10/12/2022 à 19:33

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Des préservatifs en vente dans une pharmacie, le 15 mars 2020, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). (SANDRINE MULAS / HANS LUCAS / AFP)

Des préservatifs en vente dans une pharmacie, le 15 mars 2020, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

La gratuité du préservatif en pharmacie, annoncée par Emmanuel Macron jeudi, concernera aussi les mineurs, a précisé le président de la République, vendredi 9 décembre, sur Twitter, en répondant à l'animateur Christophe Dechavanne qui en faisait la demande. "Banco, nous allons le faire", a déclaré dans un tweet le chef de l'Etat. Ce dernier avait annoncé dans un premier temps jeudi que cette mesure s'appliquerait pour les 18-25 ans, à partir du 1er janvier 2023.

Quelques minutes après, Emmanuel Macron a publié une vidéo de près de deux minutes sur le réseau social. "Hier, j'ai annoncé que les préservatifs à partir du 1er janvier prochain seraient gratuits pour les 18-25 ans. C'est une petite révolution de prévention", déclare-t-il.

Après cette annonce, "j'ai été pris à partie par plusieurs d'entre vous sur le fait que beaucoup de nos jeunes mineurs avaient des rapports sexuels et qu'il fallait aussi qu'ils puissent se protéger, qu'ils pouvaient avoir les mêmes contraintes financières. Alors je dis : 'Banco, allons-y'", explique-t-il dans la vidéo. "On va faire travailler les équipes pour pouvoir étendre cette mesure aux mineurs (...) Je pense que c'est une très bonne politique de prévention pour permettre à tous les jeunes de se protéger", ajoute-t-il, en reprenant le mot d'ordre "Sortez couverts".

"Continuer à renforcer notre politique de prévention"

Si les modalités de cette prise en charge restent à préciser, le ministre de la Santé François Braun a assuré que le processus allait "être très simple : un remboursement à 100% par la Sécurité sociale", "sans ordonnance".

Dans la vidéo, Emmanuel Macron assure aussi que, au-delà du VIH, le dépistage gratuit sera élargi "à d'autres pathologies, d'autres virus, parce que c'est aussi notre politique de prévention". "On va continuer à renforcer notre politique de prévention en santé, des diagnostics et des dépistages réguliers aux grands âges de la vie, aller plus loin sur la vaccination face à certains virus. Je pense au papillomavirus", ajoute-t-il.

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