En Guyane, une vingtaine d'employés momentanément pris en otage

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Un important camp d'orpailleurs clandestins, le long du fleuve Maroni à Saint-Laurent du Maroni (Guyane), le 20 janvier 2019. (JODY AMIET / AFP)

Des employés de deux sites d'orpaillage en Guyane ont été pris momentanément en otage, a alerté, mercredi 28 mai, le gérant d'une mine à Bon espoir et Saint-Laurent du Maroni, évoquant deux braquages. "Ils ont pris plusieurs personnes en otage, dont mon fils", a déclaré José Mariema, ancien président de la Fédération des opérateurs miniers de Guyane (FEDOMG), rapporte La 1ère(Nouvelle fenêtre). 

Avisées en fin de matinée, les autorités ont engagé l'antenne GIGN qui a été déployée par deux hélicoptères sur les sites. "Les auteurs étaient déjà partis et aucun blessé n'a été constaté sur place", a déclaré à l'AFP le général Jean-Christophe Sintive, commandant de la gendarmerie en Guyane, précisant que les informations remontant de cette zone isolée, sans accès routier, "sont encore parcellaires". 

Les deux mines d'or, distantes de 6 km, ont été sécurisées par les forces de l'ordre entre 15h30 et 17 heures (heure locale), a confirmé le général. Aucun suspect n'a été arrêté, a-t-il précisé. Auprès de franceinfo, Jean-Christophe Sintive a précisé mercredi soir qu'aucun suspect n'avait été arrêté. 

Ce braquage d'un site minier légal est le cinquième depuis le début de l'année en Guyane, et le troisième depuis début avril. Un phénomène en recrudescence ces derniers mois, alors que le département français d'Outrer-mer avait connu une baisse continue de ce type de vols ces dernières années.