le 21/10/2024 à 22:13

LFI avait annoncé qu'elle présenterait une motion de rejet avant l’examen de la première partie du PLF 2025 à l'Assemblée nationale.
Ce qu'il faut savoir
L'examen de la partie "recettes" du budget de l'Etat pour 2025, qui prévoit 60 milliards d'économies, a commencé, lundi 21 octobre au soir, dans l'hémicycle. A peine 48 heures après son rejet en commission des Finances, le texte revient dans sa version initiale en séance publique, comme d'habitude pour les textes budgétaires. Les débats s'y annoncent très tendus, certaines mesures phares se heurtant à un mur des oppositions, voire de certains soutiens de Michel Barnier. En amont, La France insoumise a retiré sa motion de rejet, a appris franceinfo de source proche. Le groupe avait dénoncé un "budget d'austérité" du gouvernement. Suivez notre direct.
Une revue des dépenses publiques. Le ministre de l'Economie, Antoine Armand, a annoncé le lancement d'une revue des dépenses publiques qui doit permettre de réduire celles-ci d'"au moins 5 milliards d'euros" d'ici 2027. Il a fait cette annonce lors de la présentation du plan budgétaire à moyen terme du gouvernement devant l'Assemblée nationale, qui accompagne le projet de loi de finances.
Retour à la version initiale du budget. A peine 48 heures après son rejet en commission des finances, le texte revient dans sa version initiale dans l'hémicycle à 21h30, comme d'habitude pour les textes budgétaires. Un mal pour un bien pour le gouvernement, qui a vu sa copie largement réécrite en commission, laissant présager des heures de débats difficiles dans l'hémicycle.
Vers un 49.3. "Il est fort probable, même indéniable, que le mécanisme d'adoption du budget passera par un 49.3", a estimé sur franceinfo Véronique Louwagie, députée Droite républicaine de l'Orne et vice-présidente de la commission des finances de l'Assemblée. "Nous avons l'obligation d'avoir un budget au 1er janvier pour payer les soignants, les gendarmes, les policiers, les enseignants", se justifie-t-elle.
Le budget de la Sécu sur la table. L'exécutif doit aussi gérer l'équation difficile du budget de la Sécurité sociale, dont l'examen commence lundi en commission, avec des mesures d'économies qui pourraient aller d'un report d'indexation des pensions de retraite sur l'inflation, à celle d'une hausse de certaines cotisations patronales.