Chute de Bachar al-Assad : 54 soldats en fuite ont été exécutés par le groupe Etat islamique

Une vue aérienne de la ville de Homs (Syrie), le 8 décembre 2024. (KASIM RAMMAH / ANADOLU / AFP)

Les soldats ont été arrêtés dans le désert de la province de Homs par les jihadistes de l'EI pendant qu'ils "fuyaient (...) lors de la chute du régime de Bachar al-Assad", a précisé l'ONG, mardi.

Ce qu'il faut savoir

Cinquante-quatre soldats syriens qui avaient pris la fuite pendant l'offensive des rebelles ont été exécutés par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le désert du centre du pays, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme, mardi 10 décembre. Les soldats ont été arrêtés dans le désert de la province de Homs par les jihadistes de l'EI pendant qu'ils "fuyaient (...) lors de la chute du régime de Bachar al-Assad", a précisé l'ONG, précisant que le groupe EI les avait ensuite exécutés. Suivez la situation dans notre direct. 

Les familles appelées à ne pas exhumer elles-mêmes les corps des disparus. Les proches des disparus en Syrie ne doivent pas céder à leur envie d'essayer de retrouver et exhumer elles-mêmes les cadavres, car cela pourrait empêcher de les identifier, a demandé la Croix-Rouge.

Un chef de gouvernement transitoire nommé par les rebelles. Mohammed al-Bachir assurera ses fonctions jusqu'au 1er mars 2025. Ce responsable dirigeait jusqu'à présent le "gouvernement de salut" du bastion rebelle d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

  La France et l'Allemagne prêtes, sous conditions, à "coopérer avec les nouveaux dirigeants". Emmanuel Macron et Olaf Scholz se sont entretenus, lundi, à propos de la situation en Syrie. Ils sont prêts à coopérer "sur la base des droits humains fondamentaux et de la protection des minorités ethniques et religieuses", selon la chancellerie allemande.

Israël a mené plus de 300 frappes en Syrie. L'armée israélienne a "détruit les principaux sites militaires en Syrie" en menant environ 310 frappes contre le pays depuis la chute du président Bachar al-Assad, a fait savoir l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Selon cette organisation, Israël a entre autres bombardé des aéroports, des radars, des dépôts d'armes et de munitions et des centres de recherche militaires dans plusieurs régions.