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Attentat de Nice: au moins 84 morts et 18 blessés

le 15/07/2016 à 08:20

 

"Un camion a foncé sur la foule sur une longue distance, ce qui explique ce bilan extrêmement lourd", a indiqué, dans la nuit de jeudi à vendredi, la préfecture des Alpes-Maritimes.

Des officiers de police et des secours arrivent sur la scène de l'attaque, jeudi 14 juillet 2016, sur la Promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes).
Des officiers de police et des secours arrivent sur la scène de l'attaque, jeudi 14 juillet 2016, sur la Promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes).

 

Un camion a foncé sur la foule qui se trouvait sur la Promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes), où les gens étaient venus assister, jeudi 14 juillet, au feu d'artifice. Le ministère de l'Intérieur a évoqué un bilan provisoire d'au moins 84 morts et 18 "en urgence absolue""Le caractère terroriste de l'attaque ne peut être nié", a déclaré le président de la République, lors d'une allocution.

Que s'est-il passé ?

Vers 23 heures, un camion a foncé sur la Promenade des Anglais, renversant les personnes qui se trouvent sur son chemin, sur une distance de 2 km. La célèbre avenue était noire de monde, en raison du feu d'artifice donné pour la Fête nationale. "C'était un poids lourd de 15 m de long qui roulait à 90 km/h", a raconté sur i-Télé un témoin, ajoutant que des personnes avaient tenté de s'accrocher aux portes du véhicule pour l'arrêter.

Des photos montrent le camion blanc criblé d'impacts de balles, notamment sur le pare-brise. Une fois son camion arrêté, l'homme a ouvert le feu avec un pistolet, avant d'être abattu par la police.

 

La police scientifique se tient à côté du camion qui a foncé dans la foule sur la Promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes), le 15 juillet 2016.
La police scientifique se tient à côté du camion qui a foncé dans la foule sur la Promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes), le 15 juillet 2016.

"L'identification du criminel est en cours", a précisé Bernard Cazeneuve. Des papiers d'identité au nom d'un Franco-Tunisien ont été retrouvés dans le camion, selon un policier cité par l'AFP, ainsi qu'une "grenade inopérante" et"des armes longues factices". L'identification formelle du chauffeur est toujours en cours dans la nuit. Selon une source policière, l'homme figurant sur les papiers est seulement connu pour des faits de droit commun.

Il n'y a pas eu de prises d'otages dans d'autres lieux de la ville, comme certains internautes l'ont relayé sur Twitter. "Des investigations sont menées pour savoir si l'individu a agi seul ou s'il a bénéficié de complices qui auraient pris la fuite", a affirmé le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

 

Comment a réagi la présidence ?

Comme après les attentats de janvier et novembre 2015, le chef de l'Etat a également retrouvé à la cellule de crise les patrons de la police, de la gendarmerie, des services de renseignement et du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, toujours selon l'Elysée. Il a prononcé une allocution, dans la nuit, en annonçant la prolongation de l'état d'urgence de trois mois.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, lui, s'est rendu à Nice, où il a annoncé que le plan Vigipirate sera rehaussé en "alerte-attentat" dans les Alpes-Maritimes.

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