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Louvre: le suspect est un Egyptien arrivé en France fin janvier

le 03/02/2017 à 19:22

 

Le suspect qui a attaqué des militaires à la machette dans le Carrousel du Louvre a été identifié comme étant un Egyptien, inconnu des services de police et arrivé en France fin janvier, selon les informations de France 2. Plusieurs perquisitions sont en cours, dont une à Paris, selon une information de BFMTV confimée à franceinfo par une source proche du dossier. Suivez la situation en direct.

 Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête sur cette attaque, mais le porte-parole du ministère de l'Intérieur a appelé à la "prudence" sur les motivations de l'assaillant, dont l'identité est inconnue. 

 "Le caractère terroriste ne fait guère de doute", a affirmé François Hollande, en visite à Malte. "L'événement a été totalement maîtrisé. Mais la menace est là, elle demeure, et nous devons y faire face", a-t-il ajouté.

 Un des militaires a été légèrement blessé au cuir chevelu. Il se trouvait en compagnie de trois autres militaires. Ses collègues ont tiré cinq fois, blessant l'agresseur à l'abdomen. "Sérieusement" touché, il était conscient et a été pris en charge, a indiqué le préfet.

 Aucun explosif n'a été retrouvé dans les deux sacs à dos que portait l'assaillant. L'homme a crié "Allah akbar" et a proféré des menaces à l'encontre des militaires, selon le préfet. Une autre machette et deux bombes de peintures ont été retrouvées. Une deuxième personne a été interpellée, ont indiqué les autorités, sans que l'on sache si elle est liée à l'agression des militaires.

Comme l'a indiqué ma collègue Catherine ce matin,l'attaque s'est produite près de l'extérieur, dans l'un des deux escaliers qui descendent du Carrousel vers l'entrée du Louvre, au niveau du petit Arc de Triomphe, comme vous pouvez le voir sur cette capture d'écran Google Maps. Il se situait donc en amont des contrôles de sécurité du musée.

 

12h44 : "Nous nous sommes mis à l'abri aux fosses médiévales, dans le musée. Ils ont refermé les portillons et la sécurité nous a dit de rester calmes. Nous n'avions pas de réseau, on ne savait pas ce qui se passait. A la fin, nous avons été évacués vers la sortie. Un ami m'a appelé et j'ai appris ce qu'il s'était passé."

Sur place, notre journaliste Fabien Magnenou recueille la parole de témoins et de personnes qui se trouvaient à proximité du lieu de l'attaque.

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